Fortes chaleurs au travail : ce qui change à partir dU 1er Juillet 2025

Afin de répondre à l’intensification des vagues de chaleurs, le gouvernement à décidé de revoir l’encadrement des salariés pour garantir la sécurité de tous.

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Table des matières

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Depuis 1947, Météo-France a recensé 49 vagues de chaleur à l’échelle nationale, avec une augmentation nette de leur fréquence depuis les années 2000 :

  • 17 vagues de chaleur avant 2000,
  • 32 vagues depuis 2000.

Cette tendance à la hausse, marquée par des épisodes de chaleur de plus en plus longs et intenses, transforme les fortes chaleurs en un risque récurrent et concret pour les entreprises.

C’est dans ce contexte que le décret du 27 mai 2025, applicable dès le 1er juillet 2025, impose aux employeurs d’intégrer les épisodes de forte chaleur dans leurs démarches d’évaluation et de prévention des risques professionnels.

Concrètement, cela signifie que les vagues de chaleur ne sont plus seulement une contrainte saisonnière, mais une obligation légale, avec des mesures précises à respecter pour protéger la santé et la sécurité des salariés.

Les nouvelles règles qui entrent en vigueur

Depuis le décret du 27 mai 2025, publié au Journal officiel le 1er juin, les épisodes de fortes chaleurs sont désormais considérés comme un risque professionnel à part entière. Les employeurs ont donc l’obligation d’adapter l’organisation du travail en conséquence, dès le passage au niveau jaune de vigilance canicule établi par Météo-France.

Concrètement, cela implique plusieurs mesures strictes à mettre en place, à partir du 1er juillet 2025 :

  • Accès permanent à de l’eau fraîche : chaque salarié doit disposer d’au moins 3 litres d’eau potable par jour, conservés au frais et disponibles à proximité de son poste de travail. En l’absence d’eau courante sur site, une solution alternative devra impérativement être mise en place.
  • Équipements adaptés : l’entreprise devra fournir des vêtements légers et respirants, des couvre-chefs, ainsi que des lunettes de protection filtrantes pour limiter les effets du rayonnement solaire. Ces équipements deviennent obligatoires, notamment pour les postes exposés.
  • Aménagement des postes et des horaires : les tâches pénibles physiquement devront être temporairement suspendues pendant les fortes chaleurs. Des horaires de travail décalés devront être envisagés pour limiter l’exposition aux heures les plus critiques, entre 12h et 16h.
  • Réorganisation des espaces de travail : les postes devront être aménagés pour limiter l’exposition directe à la chaleur. L’utilisation de ventilateurs, de brumisateurs, de zones d’ombre, ou encore de dispositifs de protection solaire comme les films anti-UV sur les vitrages devient indispensable.
  • Mise à jour du DUERP : le Document unique d’évaluation des risques professionnels devra intégrer le risque chaleur de manière explicite. Cette mise à jour devra être accompagnée de plans d’action concrets, avec des mesures de prévention clairement définies.
  • Formation et sensibilisation : les équipes devront être formées à reconnaître les signes d’un coup de chaleur (maux de tête, crampes, vertiges, nausées, température corporelle élevée…) et savoir comment réagir. Des protocoles de secours devront être établis pour chaque site, y compris pour les travailleurs isolés.

Ces dispositions ne sont pas facultatives. Des contrôles renforcés de l’inspection du travail sont prévus pour vérifier leur application. En 2024, plus de 1 500 inspections ont été menées dans les secteurs particulièrement exposés comme le BTP, l’agriculture et la restauration. Ce chiffre devrait augmenter significativement cette année.

Enfin, cette réglementation s’applique aussi aux travailleurs indépendants (artisans, agriculteurs, sous-traitants…). Toute entreprise devra inclure l’ensemble des intervenants dans ses plans de prévention.

En résumé : les fortes chaleurs ne relèvent plus du confort, mais de la protection de la santé au travail, encadrée par le Code du travail.

La canicule, un risque sous-estimé

Ces nouvelles obligations ne tombent pas du ciel. Le printemps 2025 a été l’un des plus chauds jamais enregistrés depuis 1900, avec des pointes à près de 40 °C dès le mois de mai dans certaines grandes villes. Et les experts le confirment : les vagues de chaleur vont devenir plus précoces, plus longues et plus intenses. On n’est plus face à une exception météo, mais à une tendance structurelle.

Ce qui est en jeu, ce n’est pas simplement le confort des salariés, c’est leur santé physique et mentale. Travailler dans une ambiance thermique dégradée augmente significativement les risques :

  • Déshydratation sévère, surtout si l’accès à l’eau est limité ou mal organisé,
  • Coup de chaleur, qui peut entraîner des pertes de connaissance, voire des séquelles neurologiques irréversibles,
  • Fatigue extrême, maux de tête, vertiges, signes avant-coureurs souvent minimisés,
  • Et de manière plus indirecte, une baisse de la vigilance, facteur clé d’accidents (chutes, erreurs de manipulation, accidents de la route…).

Certaines populations sont particulièrement vulnérables : femmes enceintes, salariés souffrant de pathologies chroniques, ou tout simplement ceux déjà exposés à des conditions de travail exigeantes physiquement.

Mais ce sont aussi des secteurs entiers qui sont en première ligne :

  • Dans le BTP, les ouvriers travaillent en extérieur, sur des surfaces souvent bitumées ou métalliques qui amplifient la chaleur.
  • En logistique, les entrepôts mal isolés deviennent de véritables fours industriels.
  • Dans l’agroalimentaire ou la restauration, les cuisines et zones de production peuvent facilement dépasser les 35°C.
  • Et même dans le tertiaire, les bureaux en open space vitrés, sans vitrophanie ni ventilation efficace, transforment les plateaux en étuves dès la mi-journée.

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Face à ces nouvelles exigences réglementaires, Makko peut vous accompagner de manière opérationnelle. Que ce soit pour la réparation de votre système de climatisation, l’installation de fontaines à eau, la mise en place de distributeurs à glaçons, la livraison de boissons fraîches, ou encore la pose de films solaires anti-UV sur vos vitrages, nos équipes sont prêtes à intervenir rapidement, en adaptant les solutions à votre environnement. Nous proposons également des plans d’action sur mesure, pensés pour répondre aux nouvelles obligations légales tout en assurant le confort de vos collaborateurs.

En résumé

La réglementation de juillet 2025 n’est pas une simple recommandation, c’est un tournant dans la gestion des conditions de travail. Face à l’intensification des épisodes de chaleur, la prévention devient une obligation, et la réactivité, un atout essentiel.

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